vendredi 17 juillet 2015

Quelle population pour la Corse en 2060 ? une projection

 La Corse est la région la moins peuplée de France avec une densité de 35 habitants au kilomètre carré contre une moyenne nationale de 95. La population est de plus en plus concentrée car 45 % de la population vit sur 2 % du territoire.

La population corse au 1er janvier 2014 s'élevait à 323 092 battant ainsi son précédent record datant de 1936. En 1999, la Corse comptait 260 152 habitants. En prolongeant les tendances passées, quelle pourrait être l'évolution de la population corse. Certes, il faudrait prendre en compte le vieillissement de la population et donc l'accroissement de la mortalité. Par ailleurs, une augmentation trop forte poserait la question de sa soutenabilité économique et environnementale.

Premier scénario  « neutre » : tendance calculée sur une période de 45 ans. La population pourrait atteindre 380 000 en 2040 et 425 000 en 2060.


Second scénario « optimiste » : la tendance est calculée sur une période de 15 ans qui correspond à une période de très forte croissance démographique. Dans ce cas présent, la population pourrait atteindre le chiffre record de 525 000 en 2060 et 440 00 en 2040.



graphes réalisés par Martin Schall-Legros 

jeudi 16 juillet 2015

Emploi : Ajaccio l'emporte sur Porto-Vecchio....

Ajaccio est le bassin d'emploi qui résiste le mieux en Corse avec un taux de chômage de 8,8 % contre 12,6 % pour celui de Porto-Vecchio ainsi que pour Bastia. La situation est également compliqué sur Sartène-Propriano  avec un taux de 12,4 %. Le taux de chômage du bassin Ghisonacia-Aléria est 9,7 %. Sur Calvi, il s'élève à 11 % et à 9,7 % sur Corte. Sur un an, les plus fortes augmentations sont enregistrées à Bastia, à Corte et à Porte-Vecchio. La plus faible augmentation est enregistrée à Ajaccio.  

lundi 13 juillet 2015

Economie de la Corse : le bâtiment et les TP continuent de souffrir quand les autres secteurs enregistrent une petite amélioration

La Banque de France vient de publier ses notes de conjonctures régionales dont celle sur la Corse. La Banque centrale entrevoit une légère amélioration mais pas dans le secteur du bâtiment.

L’indicateur du climat des affaires dans l’industrie se redresse légèrement mais reste durablement en deçà de l’indicateur national et de sa moyenne de longue période. L’indicateur du climat des affaires dans les services marchands poursuit son redressement, bien au-delà de l’indicateur national.

En effet, la Banque de France enregistre une nouvelle baisse de l’activité d’un trimestre sur l’autre principalement pour la construction de logements, tandis que les bâtiments industriels rattrapent leur niveau de l’an passé. Le niveau des carnets laisse augurer du maintien de ces tendances. Pour le second œuvre, l’activité dans ce secteur continue à ralentir hormis pour quelques niches, notamment les travaux électriques.

La Banque de France n'est pas très optimiste pour les prochains mois. Les responsables du secteur s’attendant à une nouvelle baisse d’activité. L’activité des travaux publics poursuit une tendance erratique, en retrait pour le terrassement, en progression pour les routes. La demande reste inégale avec parfois des surchauffes dans certains secteurs géographiques mais une tendance globale en retrait. La concurrence reste forte et les prix des devis sont toujours discutés à des niveaux insuffisants parfois.

Lire la note de la Banque de France 

Finances de la Collectivité territoriale : le rapport de la Chambre Régionale des Comptes

Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur les finances de la Collectivité territoriale est en ligne. Ce qui est intéressant figurent dans les annexes.

lire le rapport

Lire l'annexe 1 

Lire l'annexe 2

Lire l'annexe 3

Bonne Lecture