lundi 28 septembre 2015

La proposition de José Rossi relative à la politique régionale des déchets

José Rossi a dimanche 27 septembre proposé de refonder la politique régionale d'élimination des déchets en Corse après le blocage des centres d'enfouissement.

L’accord sur le traitement des déchets heureusement conclu, le vendredi 25 septembre, à la préfecture de région à Ajaccio, ne peut être que provisoire. Les problèmes demeurent et la crise rebondira malheureusement puisque rien n’a été réglé sur la distance.

Force est de constater que la coalition de gauche qui a arrêté les choix stratégiques s’est lourdement trompée. Le rejet catégorique de l’incinération a mis la Corse dans une impasse. A défaut d’avoir anticipé les besoins de stockage, les responsables de la politique insulaire constatent, aujourd’hui, non seulement des désagréments importants mais surtout des risques sanitaires majeurs.

La nouvelle Assemblée de Corse, dès le premier semestre 2016 devra donc délibérer dans l’urgence pour réformer, après une concertation approfondie, les orientations manifestement inopérantes et dangereuses de la gauche aux responsabilités.

L’objectif : une solution pérenne, écologiquement responsable et supportable financièrement.

Toutes les solutions devront être envisagées sans tabou qu’il s’agisse de l’incinération avec une valorisation des déchets ou de l’exportation de ces mêmes déchets.

A l’issue de cette concertation, il faudra réviser le Plan Interdépartemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés ainsi que le Plan régional de Gestion et de Prévention de Déchets, pour faire preuve dans l’action de réalisme et d’efficacité.


mardi 15 septembre 2015

Jeudi 24 septembre : que décidera le tribunal de Commerce de Marseille sur les offres de reprise de la SNCM ?


Y aura-t-il une solution à l'épineux dossier de la SNCM jeudi 24 septembre ? Pas certain même si pour les salariés et pour les clients, il y a urgence à trouver une solution.

Il est nécessaire de maintenir de la concurrence sur la desserte de la Corse. Tout monopole de fait aboutirait à une augmentation des tarifs préjudiciables aux Corses et à l'économie insulaire.

Il est nécessaire d'essayer de maintenir au mieux l'emploi. En effet, les salariés de la SNCM sont avant tout victimes des erreurs juridiques liés à la mise en place de la délégation de service public qui a été jugée illégale par la Commission européenne, illégalité qui a conduit à une amende dont le montant de 440 millions aboutissait de fait à la cessation d'activité.

Au-delà de la reprise de la SNCM, il est important de repenser la politique des transports en Corse en ayant comme objectifs :


  • favoriser sur le modèle de l'Ile de Ré les déplacements des résidents
  • avoir des tarifs sociaux à destination des revenus les plus modestes, des jeunes, des étudiants
  • avoir un nombre minimum de liaison par jour permettant de garantir des flux de fret et de passagers en phase avec les besoins insulaires. 
  • maintenir autant que possible des liaisons avec les différents ports et aéroports pour éviter une surcharge des routes insulaires.
La politique de transport devrait, par ailleurs, insisté sur le respect de l'environnement en taxant les véhicules les plus polluants et en permettant le remplacement des bateaux de la SNCM actuels par des bateaux propulsés par des turbines au gaz. 

Sur ce sujet, José Rossi, candidat à l'Assemblée de Corse des 6 et 13 décembre 2015 a formulé des propositions qui vont dans le bon sens..

.Après la proposition numéro 1 relative à la création d'un fonds spécial d'investissement pour la Corse, José Rossi a publié sur facebook la mesure numéro 2 : organiser à l'Assemblée de Corse au premier semestre 2016 un débat prioritaire visant à refonder l'organisation des transports maritimes.


Les objectifs essentiels :


Pour les résidents domiciliés en Corse, obtenir une réduction renforcée du prix du passage maritime entre la Corse et le continent,

Pour le fret, faciliter une concurrence accrue et une transparence réelle dans la mise en œuvre des fonds publics tout en accordant un soutien plus marqué à l exportation des produits insulaires,

Pour l'activité touristique, une offre de transport plus sûre et plus compétitive.


Pour cela, il conviendra de redéfinir le périmètre du service public tout en protégeant la période où l'offre de transport pourrait être insuffisante et par ailleurs déterminer si pour le reste de l'année des obligations de service public (OSP) se substituant à la traditionnelle délégation de service public (DSP) ne seraient pas de nature de mettre fin à un monopole de fait préjudiciable aux Corses et à l'économie insulaire.


Ces évolutions seraient de nature à sécuriser les choix opérés et à éviter les illégalités comme celles qui ont conduit récemment à l'annulation par la justice de la DSP décidée par l'actuelle majorité de gauche à l'Assemblée de Corse.

lundi 7 septembre 2015

Marie Antoinette Brunelli avec José Rossi

Marie Antoine Brunelli a annoncé le 7 septembre 2015 qu'elle apportait tout son soutien à la liste de José Rossi pour les prochaines élections à l'Assemblée de Corse des 6 et 13 décembre prochain.

Proposition N°1 de José Rossi pour les élections des 6 et 13 décembre 2015 à l'Assemblée de Corse


Proposition numéro 1

Relance de l’activité économique et de l’emploi :
création d’un fonds spécial d’investissement
cogéré par la Collectivité Unique Corse et l’Etat


Déjà affaiblie, la Corse ne doit pas être victime, de surcroît, du découpage des régions et de la création de la Collectivité Unique annoncée par le Gouvernement. En effet, chacun sait désormais que l’argent public dont a bénéficié la Corse, au cours des dernières décennies, va se réduire brutalement. Moins de moyens en provenance de l’Europe, baisse des dotations d’un Etat français en difficulté, fin du Plan Exceptionnel d’Investissement, endettement excessif des collectivités locales insulaires, fiscalité et taxes souvent à la limite du supportable pour les ménages : les investissements et les équipements publics pourraient donc se réduire considérablement et entrainer une dégradation supplémentaire de l’activité ainsi qu’une nouvelle progression du chômage.

Après le découpage régional, la France compte, désormais, 13 régions métropolitaines. La Corse, avec ses 320 000 habitants et ses difficultés économiques, ne pourra pas faire face à ses responsabilités et ses ambitions avec des moyens totalement inadaptés par rapport à ceux des 12 autres régions. La plus petite d’entre elles, la région Centre-Val-de-Loire, compte plus de 2,5 millions d’habitants, la plus importante, la région Ile-de-France, compte près de 12 millions d’habitants.

De surcroît la création de la Collectivité Unique va entraîner des charges supplémentaires importantes générées par son installation et son organisation. Aussi, je propose que la Corse bénéficie de mesures destinées à compenser sa faiblesse économique et démographique.

Je propose qu’au premier semestre 2016 quand la nouvelle Assemblée de Corse sera saisie pour consultation des projets d’ordonnances relatifs à la Collectivité Unique, les élus régionaux demandent la création d’un fonds spécial d’investissement corse. Ce dernier serait créé en partenariat avec l’Etat pour recueillir des dotations exceptionnelles négociées afin d’accompagner la mise en place de la Collectivité Unique et poursuivre la modernisation des équipements publics insulaires. Une partie des crédits pourrait provenir d‘une juste péréquation entre les grandes régions et l’île de Corse. La cogestion du fonds par la Collectivité Unique et l’Etat garantirait l’affectation exclusive des crédits aux grands équipements structurants notamment ceux relatifs à l’environnement. Cette spécialisation du fonds éviterait le saupoudrage que l’on a trop connu par le passé.

Un conseil d’administration associant l’Etat, la Collectivité Unique de Corse, les deux agglomérations d’Ajaccio et de Bastia ainsi qu’une représentation des autres intercommunalités, assurerait le contrôle et le suivi de la mise en œuvre de ces moyens spécifiques. Dans le cadre d’un plan de relance plus global, ces mesures auraient un effet puissant sur l’activité économique et l’emploi.


dimanche 6 septembre 2015