mercredi 9 décembre 2015

Le débat de deuxième tour Corse Matin RCFM

Les candidats du second tour ont débattu pendant une heure et demie en évoquant aussi bien les questions politiques que les choix majeurs qui attendent la collectivité.


retrouver les meilleurs moments du débat Corse Matin - RCFM auquel participait José Rossi pour la liste "Le Rassemblement"

lire l'article sur le site de Corse Matin  

Ecouter le débat sur RCFM

La Liste Le Rassemblement de José Rossi et de Camille de Rocca Serra

1 - José ROSSI • Ancien Ministre de l’Industrie, du Commerce Extérieur, de la Poste et des Télécommunications

2 - Marie-Thérèse MARIOTTI • Chef d'entreprise • Maire de Taglio-Isolaccio

3 - Camille de ROCCA SERRA • Député de la Corse du Sud • Vice-Président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale • Conseiller à l’Assemblée de Corse. Porto-Vecchio

4 - Stéphanie GRIMALDI • Directrice adjointe au CAUE de Haute-Corse • Maire de La Porta • Conseillère à l’Assemblée de Corse • Présidente de la fédération des Républicains de Haute-Corse

5 - Jean TOMA • Médecin • Maire de Sari Solenzara • Chef de fi le régional UDI

6 - Marie Antoinette SANTONI-BRUNELLI • Cadre Air Corsica • Conseillère territoriale sortante • Vice-Présidente de la Communauté d'Agglomération du Pays Ajaccien

7 - Jean-Martin MONDOLONI • Proviseur • Vescovato

8 - Christelle COMBETTE • Conseil en communication • Ajaccio

9 - Xavier LACOMBE • Conseiller principal d'éducation • Maire de Peri • 1er Vice-Président de la Communauté d'Agglomération du Pays Ajaccien

10 - Karine MURATI CHINESI • Clerc de notaire • Adjointe au Maire de Biguglia

11 - Ange SANTINI • Maire de Calvi • Conseiller à l’Assemblée de Corse • Président du Conseil Exécutif de Corse de 2004 à 2010

12 - Valérie FRANCESCHI • Enseignante • Adjointe au Maire d’Aléria • Conseillère à l’Assemblée de Corse

13 - François-Xavier CECCOLI • Agrumiculteur • Maire de San Giuliano

14 - Isabelle FELICIAGGI • Agent territorial • Conseillère départementale de Corse-du-Sud • Conseillère municipale d’Ajaccio

15 - Jean-Jacques PANUNZI • Sénateur • Premier Vice-Président du Conseil départemental de la Corse du Sud

16 - Joselyne MATTEI-FAZI • Contrôleur du travail • Maire de Renno • Présidente de l’association des maires et présidents d’EPCI de la Corse du Sud

17 - Jean-Pierre LECCIA • Maire d'Oletta • Président de la Communauté de Communes du Haut Nebbiu

18 - Marie-Pierre D’ULIVO née PASQUALINI • Responsable de gestion administrative • Conseillère municipale de Bastia

19 - Paul TROJANI • Chef d’entreprise • Président de la CCI de Haute-Corse • Bastia

20 - Marie-Antoinette CUCCHI • Médecin • Première adjointe au Maire de Porto-Vecchio

21 - Pierre-Paul LUCIANI • Maire d'Albitreccia

22 - Sylva RAFFO • Assistant ingénieur Université d'Aix-Marseille (L'Île Rousse)

23 - Antoine GIORGI • Maire de Serra-di-Ferro • Conseiller à l’Assemblée de Corse

24 - Alexandra PAGNI • Vacataire à l’Université • Conseillère à l’Assemblée de Corse/Corte/Vezzani

25 - Michel PINELLI • Gérant de société • Maire de Sari d'Orcino

26 - Mireille ISTRIA • Infi rmière retraitée • Maire de Fozzano

27 - Paul QUILICHINI • Maire de Sartène

28 - Marie-Anne PIERI • Notaire • Ghisonaccia

29 - Marc LUCIANI • Médecin urgentiste • Maire de Monaccia d'Aullene

30 - Andrée LEANDRI née SERVELLE • Pharmacienne (Bastia)

31 - Jean-Marc SERRA • Maire de Sotta

32 - Vanessa BUTTAFOCO-MARTELLI • Fonctionnaire territoriale • Pietralba/Urtaca

33 - Hugo MICHELI • Etudiant • Adjoint au Maire d’Ersa

34 - Marie-Laurence SOTTY • Ancienne cadre du BTP • Adjointe au Maire de Sarrola-Carcopino • 1ère Vice-Présidente du SYVADEC

35 - Christian ORSUCCI • Agriculteur • Maire de Tallone. Président de la SAFER • Administrateur de Corsica Maritima

36 - Saveria EMMANUELLI-DI GATI • Huissier de justice • Adjointe au Maire de Saint-Florent

37 - Jean-Pierre GIAFFERRI • Cadre supérieur de banque • Maire d'Arbori

38 - Corinne ANGELI • Cadre CCI de la Haute-Corse • Conseiller Municipal de Pancheraccia

39 - Emmanuel PETRI-GUASCO • Pharmacien • Conseiller municipal de Ville-di-Pietrabugno

40 - Marie-Andrée FRESI • Responsable de secteur ADMR • Conseillère municipale de Lévie

41 - Nicolas MARIANI • Etudiant (Bastia)

42 - Marie-France COLONNA D’ISTRIA • Cadre supérieur de banque (Ajaccio)

43 - Jean-Baptiste CASTELLANI Retraité • Maire de Calacuccia • Conseiller général honoraire du Niolu-Omessa (1992-2015)

44 - Emmanuelle ORABONA • Mère au foyer • Sainte-Lucie de Porto-Vecchio/Zonza

45 - Laurent MARCANGELI • Avocat • Député-maire d’Ajaccio

46 - Marcelle CASANOVA • Commerçante (Corte)

47 - Claude FLORI • Cadre bancaire en retraite • Conseiller général honoraire du Haut-Nebbiu (1988-2015)

48 - Julia SERENI • Collaboratrice parlementaire • Responsable régionale « jeunes Rep’ »

49 - Charles-Antoine CASANOVA • Fonctionnaire territorial • Maire de Guargualè

50 - Marie-Antoinette GIACOMONI de PREMONT • Médecin • Ajaccio

51 - Sauveur GANDOLFI-SCHEIT • Médecin • Député-maire de Biguglia

jeudi 3 décembre 2015

Avant le vote, petit retour financier sur la mandature Giacobbi


SYNTHESE
DU RAPPORT DE LA CHAMBRE REGIONALE
DES COMPTES

EXERCICE 2008 ET SUIVANTS




I.              L’ENVOLEE DES DEPENSES COURANTES


Les dépenses de gestion courante ont augmenté de 2008 à 2013 de 16,7 % quand les recettes ont progressé de 8,1 %.

Les dépenses courantes ont augmenté deux fois plus vite que les recettes.

Il en résulte une baisse de la capacité d’autofinancement de 37 %. C’est donc la capacité d’investir sans recourir à l’endettement qui a été amputée de 37 %

Du fait de l’endettement croissant, les charges financière ont fortement augmenté passant de 9,2 à 15,3 millions d’euros de 2008 à 2013 (+ 66 %).

En 2013, la trésorerie a été négative de 25 millions d’euros. La situation de la CTC au niveau du compte du Trésor a été très tendue entre 2011 et 2013.

En 2012 et 2013, la CTC n’a pas respecté ses engagements en matière de dépenses de gestion courante, d’investissement et d’endettement.

La Chambre régionale des Comptes mentionne que la CTC devrait se concentrer sur la finalisation du Programme Exceptionnel d’Investissement et réduire ses dépenses d’investissement d’autant plus que l’Etat diminue ses concours.

Le contrôle interne

La Chambre régionale des Comptes souligne que jusqu’en 2015 la CTC ne disposait pas de contrôle de gestion interne. Un contrôleur de gestion a dû être nommé en 2015.

La Chambre note également qu’il n’y a pas de réel directeur des finances à la CTC, les fonctions relevant du directeur général adjoint en charge de l’administration et de la tutelle.




II.            DES RECETTES SOUS CONTRAINTES


La Chambre régionale des Comptes souligne que le fonds de roulement de la CTC est insuffisant. Elle demande à ce que les impôts soient augmentés afin de redonner des marges de manœuvre. Elle préconise une augmentation de la taxe sur les certificats d’immatriculation, de la taxe sur les transports et des droits de francisation et de navigation.

Fiscalité, des marges réduites

La fiscalité directe locale ne représente que 3,6 % des recettes globales. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises a rapporté 19,5 millions d’euros en progression de 22 % par rapport à 2008. Cette taxe dépend de l’activité économique.

Les impositions indirectes 33,6 % des recettes réelles

·         Une fraction de la taxe intérieure sur les produits énergétiques (ex TIPP)
·         La taxe sur les permis de conduire
·         La taxe sur les certificats d’immatriculation (10,9 millions)
·         La taxe sur les transports (33,2 millions)
·         Les droits annuels de francisation et de navigation en Corse (4,1 millions)
·         Part sur les droits de consommation sur les tabacs

Les impositions indirectes qui ont le plus progressé ces dernières années sont les droits sur le tabac, la taxe sur les transports et les droits de francisation (par effet d’assiette).

Les droits sur le tabac devraient se réduire avec l’harmonisation imposée par l’Europe qui devait intervenir au 1er janvier 2016 mais qui devrait être reportée (projet de loi de finances 2016).

La Chambre incite la CTC a augmenté les droits de francisation et la taxe sur les certificats d’immatriculation dont les tarifs sont inférieurs à la moyenne nationale. Pour la taxe sur les transports, il faudrait une modification législative.

Les dotations de l’Etat

Les dotations de l’Etat représentent 59,5 des recettes réelles et les participations de l’Etat 1,2 %. Du fait de la politique budgétaire en cours, les dotations devraient diminuer dans les prochaines années.




III.           DES DEPENSES D’INVESTISSEMENT EN RECUL


Entre 2008 et 2013, la CTC a réalisé pour 1,1 milliard d’euros d’investissements financé sur fonds propres à hauteur de 1,08 milliard d’euros et par emprunt pour 63 millions d’euros.

Le montant des dépenses annuelles d’investissement a fortement baissé passant de plus de 200 millions d’euros en 2008 à 176 millions d’euros en 2013.

La CTC a 382 dossiers de financement dans le cadre de la contractualisation avec l’Etat et l’Union européenne. Ces dossiers portent sur 349,7 millions d’euros (PEI, Contrat de plan Etat-Région, programme opérationnel FEDER, programme opérationnel du Fonds Social Européen).

Le PEI porte sur 1,9 milliard d’euros de projets. Le troisième volet signe le 4 juin 2013 prévoit une montant de financement de 536 millions d’euros et couvre la période 2014 – 2016.

Compte tenu des retards pris, un étalement du PEI jusqu’en 2018 est à l’étude.


IV.          UNE DETTE EN AUGMENTATION ET RISQUEE

Montant de la dette

2008 : 324,4 millions d’euros
2009 : 317,3
2010 : 308,3
2011 : 300,1
2012 : 301,5
2013 : 319,2
2014 : 340

Les charges financières (remboursement des emprunts) sont passées de 9,2 millions d’euros à 15,3 millions d’euros.

En 2011, la CTC s’était fixée une barre à 300 millions d’euros qui n’a pas été respectée. Le plafond de dette a été porté à 515 millions d’euros. La Cour des Comptes souligne qu’en cas de dette de ce montant, la situation de la CTC serait plus que compliquée.

Le ratio de désendettement est passé de 2,4 à 3,6 années. La dette par habitant a diminué du fait de l’accroissement démographique.

L’annuité de la dette (amortissement + intérêts) est de 20 millions d’euros par an.

  
La dette sous la contrainte d’un emprunt toxique

Deux emprunts structurés portant encore sur 100 millions d’euros à rembourser (un tiers de l’encours) constituent un réel risque financier pour la CTC.

Un emprunt à effet de pente (trois périodes de taux ont été prévues) a été souscrit en 2007 auprès de Dexia pour 56 millions d’euros (emprunt de refinancement). De 2008 à 2024, il y a un risque de taux s’il y a un écart entre taux long et taux court.

Un l’emprunt dit à barrière de change a été souscrit en 2011 (51 millions d’euros), du fait de l’appréciation du franc suisse, le taux d’intérêt applicable depuis 2013 est supérieur à 10 %. (10,96 % en 2013 et 12,47 % en 2014).

La Chambre régionale des Compte demande la constitution d’une provision pour risque et que la CTC fasse appel au fonds de soutien institué par la loi de finances pour 2014 pour venir en aide aux collectivités ayant souscrit des emprunts toxiques en ce qui concerne l’emprunt indexé.

V.           UNE GESTION CLIENTELISTE

Les subventions aux communes

La Chambre critique la création d’une dotation quinquennale au profit des communes (instituée en 1995 par Baggioni mais développée sous Giacobbi) et du fonds régional d’aide aux équipements des communes (2004). Cette dotation vise à financer les investissements des communes. Or, cette mission n’entre pas dans le champ de compétences de la CTC. Le contrôle des subventions est insuffisant, se faisant essentiellement sur pièces (à l’exception des subventions au réseau routier). Elle réclame un contrôle sur place.

Les dotations aux communes ont atteint 370,6 millions d’euros de 2008 à 2013.

Les places gratuites aux manifestations culturelles et sportives

La Chambre régionale des Comptes s’interroge sur l’utilité du dispositif des invitations permettant un accès gratuit à des manifestations culturelles et sportives. Elle avait dans le passé qu’un suivi des bénéficiaires soit organisé or la CTC n’a pas donné suite.


VI.          UNE POLITIQUE DES RESSOURCES HUMAINES A REVOIR

Les dépenses de personnel ont augmenté de 46 % de 2008 à 2013. Cette augmentation s’explique en partie par les transferts de compétences.

Les effectifs sont passés de 916 en 2008 à 1101 en 2010 pour atteindre 1227 en 2013 soit une hausse de 34 %.

La Chambre régionale des Comptes souligne qu’il n’y pas de contrôle automatisé du temps de travail contrairement à ce qu’impose la réglementation.

La Chambre relève la forte progression de l’absentéisme avec un coût de 2,1 millions d’euros en 2013. L’absentéisme représentait 89 emplois à temps plein en 2011 et 116 en 2013.

La Chambre des Comptes pointe du doigt la gestion des heures supplémentaires qui entraîne d’importants surcoûts avec des dépassent du nombre d’heures légal.

Frais diverses et variés : les frais de cabinet dans le viseur

La Chambre régionale des comptes a relevé l’utilisation abusive de véhicules de service, l’attribution en nombre excessif de voitures de fonction. Elle a noté que les cartes essence étaient utilisées à des fins personnelles et au profit de véhicules ne relevant pas du parc de la CTC. Elle critique également le choix de certains véhicules de fonction (Audi).

La Chambre régionale des comptes critique la prise en charge de dépenses ne relevant pas de la compétence de la CTC : congrès des sapeurs-pompiers à Amiens pour plus de 118 000 euros ou stand de la région corse au salon de l’agriculture (514 000 euros).


VII.         DES AGENCES HORS CONTRÔLE

La Chambre régionale des Comptes souligne que l’exécutif n’assure pas réellement sa tutelle sur les sept agences. Elle réclame une agrégation comptable, la mise en place d’un suivi des emplois plus fin et la mise en place d’outils de gestion transversale afin de réaliser des économies d’échelle.

Les crédits de fonctionnement mis à disposition des agences et offices représentent 60 % des dépenses de gestion courante de la CTC (248 millions sur 425 millions).

L’exécutif manque d’outils de contrôle et de supervision. Les fonctions support devraient être mutualisées. La gestion des marchés publics et les ressources humaines devraient être mises en commun.

Le cadrage budgétaire par l’exécutif des agences devrait être plus fort.

Les agences qui emploient 750 personnes devraient être plus contrôlées par l’exécutif pour la création de nouveaux postes.


dimanche 1 novembre 2015

José Rossi sur ViaStella


Développement économique, croissance, emploi comme thèmes de l'émission de José Rossi à France 3 Corse
Cuntrastu

vendredi 23 octobre 2015

Logements en Corse , des besoins à couvrir au plus vite

Du fait de l'augmentation de la population, de la modification de la structure des ménages, plus de personnes seules avec le vieillissement et la montée du nombre de divorces, selon l'INSEE, projetées sur les vingt prochaines années, la demande potentielle  de logements est estimée à 70 000 logements neufs en Corse, soit une moyenne de plus de 3 000 logements par an. 

Lire l'étude de l'INSEE

La permanence de José Rossi se prépare : the final countdown

A Ajaccio

boulevard Sampiero ( ex-station service Scaglia)





jeudi 22 octobre 2015

Cunfronti spécial Territoriales de mercredi 21 octobre 2015 : spécial économie avec marie Antoinette Brunelli


Comment endiguer le chômage? Quelles sont les propositions en matière économique que les candidats défendront tout au long de la campagne? Comment relancer la consommation des ménages. Les investissements des entreprises?

Invités :

Marie-Antoinette Santoni Brunelli, conseillère territoriale candidate sur la liste "La Corse à plein temps" conduite par José Rossi pour Les Républicains.
Vanina Pieri, conseillère exécutive, présidente de l’Agence du Tourisme de la Corse et seconde sur la liste "La Corse au coeur", conduite par Jean-Charles Orsucci.
Maria Giudicelli, conseillère exécutive, présidente de l’Office foncier et de l’Agence d’aménagement durable, seconde sur la liste "Prima a Corsica" du président de l’Exécutif Paul Giaccobi.
Michel Stefani, conseiller territorial sortant, secrétaire régional du parti communiste et candidat sur la liste "A Corsica in cumunu" conduite par le président de l’Assemblée de Corse Dominique Bucchini.
Jean Zucarelli, conseiller exécutif, président de l’ADEC, l’Agence de développement économique de la Corse. Tête de liste aux élections territoriales au nom du PRG de la liste "La garantie Républicaine".
Jean Biancucci, conseiller territorial sortant et candidat sur la liste "Femu à corsica", conduite par le maire de Bastia Gilles Simeoni.
Fin novembre pour son troisième volet consacré aux élections territoriales, Cunfronti sera consacré à la place des institutions.

mercredi 14 octobre 2015

SNCM, histoire sans fin sur le dos des salariés et des Corses

Après le retrait du Groupe STEF, le groupe Rocca et Corisica Maritima, pensaient voir le bout du tunnel. Mais, le tribunal de commerce a accordé, mercredi 14 octobre,  un nouveau délai pour améliorer les offres. Quatre à ce jour. Elle devront être rendues le 21 octobre à 12 heures, l'audience où elles seront entendues étant fixée au 28.

Ce nouveau report est imputable au retraite brutal de la STEF. La STEF ne voulait pas prendre le risque de subir les foudres de Bruxelles qui aurait pu exiger le paiement des amendes du fait de la présence de la CGM qui exploite la Méridionale qui est associée à la SNCM. Des considérations économiques ont également joué dans ce retrait. Afin de permettre à Baja ferries de présenter un nouveau dossier, le tribunal a concédé un énième report. 

C'est évidemment un long calvaire pour les salariés de la SNCM qui attend le dénouement de cette pénible affaire depuis des mois. Par ailleurs, pour une relance du transport entre la Corse et le Continent, ce feuilleton n'a fait que durer !!!!


lundi 28 septembre 2015

La proposition de José Rossi relative à la politique régionale des déchets

José Rossi a dimanche 27 septembre proposé de refonder la politique régionale d'élimination des déchets en Corse après le blocage des centres d'enfouissement.

L’accord sur le traitement des déchets heureusement conclu, le vendredi 25 septembre, à la préfecture de région à Ajaccio, ne peut être que provisoire. Les problèmes demeurent et la crise rebondira malheureusement puisque rien n’a été réglé sur la distance.

Force est de constater que la coalition de gauche qui a arrêté les choix stratégiques s’est lourdement trompée. Le rejet catégorique de l’incinération a mis la Corse dans une impasse. A défaut d’avoir anticipé les besoins de stockage, les responsables de la politique insulaire constatent, aujourd’hui, non seulement des désagréments importants mais surtout des risques sanitaires majeurs.

La nouvelle Assemblée de Corse, dès le premier semestre 2016 devra donc délibérer dans l’urgence pour réformer, après une concertation approfondie, les orientations manifestement inopérantes et dangereuses de la gauche aux responsabilités.

L’objectif : une solution pérenne, écologiquement responsable et supportable financièrement.

Toutes les solutions devront être envisagées sans tabou qu’il s’agisse de l’incinération avec une valorisation des déchets ou de l’exportation de ces mêmes déchets.

A l’issue de cette concertation, il faudra réviser le Plan Interdépartemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés ainsi que le Plan régional de Gestion et de Prévention de Déchets, pour faire preuve dans l’action de réalisme et d’efficacité.


mardi 15 septembre 2015

Jeudi 24 septembre : que décidera le tribunal de Commerce de Marseille sur les offres de reprise de la SNCM ?


Y aura-t-il une solution à l'épineux dossier de la SNCM jeudi 24 septembre ? Pas certain même si pour les salariés et pour les clients, il y a urgence à trouver une solution.

Il est nécessaire de maintenir de la concurrence sur la desserte de la Corse. Tout monopole de fait aboutirait à une augmentation des tarifs préjudiciables aux Corses et à l'économie insulaire.

Il est nécessaire d'essayer de maintenir au mieux l'emploi. En effet, les salariés de la SNCM sont avant tout victimes des erreurs juridiques liés à la mise en place de la délégation de service public qui a été jugée illégale par la Commission européenne, illégalité qui a conduit à une amende dont le montant de 440 millions aboutissait de fait à la cessation d'activité.

Au-delà de la reprise de la SNCM, il est important de repenser la politique des transports en Corse en ayant comme objectifs :


  • favoriser sur le modèle de l'Ile de Ré les déplacements des résidents
  • avoir des tarifs sociaux à destination des revenus les plus modestes, des jeunes, des étudiants
  • avoir un nombre minimum de liaison par jour permettant de garantir des flux de fret et de passagers en phase avec les besoins insulaires. 
  • maintenir autant que possible des liaisons avec les différents ports et aéroports pour éviter une surcharge des routes insulaires.
La politique de transport devrait, par ailleurs, insisté sur le respect de l'environnement en taxant les véhicules les plus polluants et en permettant le remplacement des bateaux de la SNCM actuels par des bateaux propulsés par des turbines au gaz. 

Sur ce sujet, José Rossi, candidat à l'Assemblée de Corse des 6 et 13 décembre 2015 a formulé des propositions qui vont dans le bon sens..

.Après la proposition numéro 1 relative à la création d'un fonds spécial d'investissement pour la Corse, José Rossi a publié sur facebook la mesure numéro 2 : organiser à l'Assemblée de Corse au premier semestre 2016 un débat prioritaire visant à refonder l'organisation des transports maritimes.


Les objectifs essentiels :


Pour les résidents domiciliés en Corse, obtenir une réduction renforcée du prix du passage maritime entre la Corse et le continent,

Pour le fret, faciliter une concurrence accrue et une transparence réelle dans la mise en œuvre des fonds publics tout en accordant un soutien plus marqué à l exportation des produits insulaires,

Pour l'activité touristique, une offre de transport plus sûre et plus compétitive.


Pour cela, il conviendra de redéfinir le périmètre du service public tout en protégeant la période où l'offre de transport pourrait être insuffisante et par ailleurs déterminer si pour le reste de l'année des obligations de service public (OSP) se substituant à la traditionnelle délégation de service public (DSP) ne seraient pas de nature de mettre fin à un monopole de fait préjudiciable aux Corses et à l'économie insulaire.


Ces évolutions seraient de nature à sécuriser les choix opérés et à éviter les illégalités comme celles qui ont conduit récemment à l'annulation par la justice de la DSP décidée par l'actuelle majorité de gauche à l'Assemblée de Corse.

lundi 7 septembre 2015

Marie Antoinette Brunelli avec José Rossi

Marie Antoine Brunelli a annoncé le 7 septembre 2015 qu'elle apportait tout son soutien à la liste de José Rossi pour les prochaines élections à l'Assemblée de Corse des 6 et 13 décembre prochain.

Proposition N°1 de José Rossi pour les élections des 6 et 13 décembre 2015 à l'Assemblée de Corse


Proposition numéro 1

Relance de l’activité économique et de l’emploi :
création d’un fonds spécial d’investissement
cogéré par la Collectivité Unique Corse et l’Etat


Déjà affaiblie, la Corse ne doit pas être victime, de surcroît, du découpage des régions et de la création de la Collectivité Unique annoncée par le Gouvernement. En effet, chacun sait désormais que l’argent public dont a bénéficié la Corse, au cours des dernières décennies, va se réduire brutalement. Moins de moyens en provenance de l’Europe, baisse des dotations d’un Etat français en difficulté, fin du Plan Exceptionnel d’Investissement, endettement excessif des collectivités locales insulaires, fiscalité et taxes souvent à la limite du supportable pour les ménages : les investissements et les équipements publics pourraient donc se réduire considérablement et entrainer une dégradation supplémentaire de l’activité ainsi qu’une nouvelle progression du chômage.

Après le découpage régional, la France compte, désormais, 13 régions métropolitaines. La Corse, avec ses 320 000 habitants et ses difficultés économiques, ne pourra pas faire face à ses responsabilités et ses ambitions avec des moyens totalement inadaptés par rapport à ceux des 12 autres régions. La plus petite d’entre elles, la région Centre-Val-de-Loire, compte plus de 2,5 millions d’habitants, la plus importante, la région Ile-de-France, compte près de 12 millions d’habitants.

De surcroît la création de la Collectivité Unique va entraîner des charges supplémentaires importantes générées par son installation et son organisation. Aussi, je propose que la Corse bénéficie de mesures destinées à compenser sa faiblesse économique et démographique.

Je propose qu’au premier semestre 2016 quand la nouvelle Assemblée de Corse sera saisie pour consultation des projets d’ordonnances relatifs à la Collectivité Unique, les élus régionaux demandent la création d’un fonds spécial d’investissement corse. Ce dernier serait créé en partenariat avec l’Etat pour recueillir des dotations exceptionnelles négociées afin d’accompagner la mise en place de la Collectivité Unique et poursuivre la modernisation des équipements publics insulaires. Une partie des crédits pourrait provenir d‘une juste péréquation entre les grandes régions et l’île de Corse. La cogestion du fonds par la Collectivité Unique et l’Etat garantirait l’affectation exclusive des crédits aux grands équipements structurants notamment ceux relatifs à l’environnement. Cette spécialisation du fonds éviterait le saupoudrage que l’on a trop connu par le passé.

Un conseil d’administration associant l’Etat, la Collectivité Unique de Corse, les deux agglomérations d’Ajaccio et de Bastia ainsi qu’une représentation des autres intercommunalités, assurerait le contrôle et le suivi de la mise en œuvre de ces moyens spécifiques. Dans le cadre d’un plan de relance plus global, ces mesures auraient un effet puissant sur l’activité économique et l’emploi.


dimanche 6 septembre 2015

vendredi 17 juillet 2015

Quelle population pour la Corse en 2060 ? une projection

 La Corse est la région la moins peuplée de France avec une densité de 35 habitants au kilomètre carré contre une moyenne nationale de 95. La population est de plus en plus concentrée car 45 % de la population vit sur 2 % du territoire.

La population corse au 1er janvier 2014 s'élevait à 323 092 battant ainsi son précédent record datant de 1936. En 1999, la Corse comptait 260 152 habitants. En prolongeant les tendances passées, quelle pourrait être l'évolution de la population corse. Certes, il faudrait prendre en compte le vieillissement de la population et donc l'accroissement de la mortalité. Par ailleurs, une augmentation trop forte poserait la question de sa soutenabilité économique et environnementale.

Premier scénario  « neutre » : tendance calculée sur une période de 45 ans. La population pourrait atteindre 380 000 en 2040 et 425 000 en 2060.


Second scénario « optimiste » : la tendance est calculée sur une période de 15 ans qui correspond à une période de très forte croissance démographique. Dans ce cas présent, la population pourrait atteindre le chiffre record de 525 000 en 2060 et 440 00 en 2040.



graphes réalisés par Martin Schall-Legros 

jeudi 16 juillet 2015

Emploi : Ajaccio l'emporte sur Porto-Vecchio....

Ajaccio est le bassin d'emploi qui résiste le mieux en Corse avec un taux de chômage de 8,8 % contre 12,6 % pour celui de Porto-Vecchio ainsi que pour Bastia. La situation est également compliqué sur Sartène-Propriano  avec un taux de 12,4 %. Le taux de chômage du bassin Ghisonacia-Aléria est 9,7 %. Sur Calvi, il s'élève à 11 % et à 9,7 % sur Corte. Sur un an, les plus fortes augmentations sont enregistrées à Bastia, à Corte et à Porte-Vecchio. La plus faible augmentation est enregistrée à Ajaccio.  

lundi 13 juillet 2015

Economie de la Corse : le bâtiment et les TP continuent de souffrir quand les autres secteurs enregistrent une petite amélioration

La Banque de France vient de publier ses notes de conjonctures régionales dont celle sur la Corse. La Banque centrale entrevoit une légère amélioration mais pas dans le secteur du bâtiment.

L’indicateur du climat des affaires dans l’industrie se redresse légèrement mais reste durablement en deçà de l’indicateur national et de sa moyenne de longue période. L’indicateur du climat des affaires dans les services marchands poursuit son redressement, bien au-delà de l’indicateur national.

En effet, la Banque de France enregistre une nouvelle baisse de l’activité d’un trimestre sur l’autre principalement pour la construction de logements, tandis que les bâtiments industriels rattrapent leur niveau de l’an passé. Le niveau des carnets laisse augurer du maintien de ces tendances. Pour le second œuvre, l’activité dans ce secteur continue à ralentir hormis pour quelques niches, notamment les travaux électriques.

La Banque de France n'est pas très optimiste pour les prochains mois. Les responsables du secteur s’attendant à une nouvelle baisse d’activité. L’activité des travaux publics poursuit une tendance erratique, en retrait pour le terrassement, en progression pour les routes. La demande reste inégale avec parfois des surchauffes dans certains secteurs géographiques mais une tendance globale en retrait. La concurrence reste forte et les prix des devis sont toujours discutés à des niveaux insuffisants parfois.

Lire la note de la Banque de France 

Finances de la Collectivité territoriale : le rapport de la Chambre Régionale des Comptes

Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur les finances de la Collectivité territoriale est en ligne. Ce qui est intéressant figurent dans les annexes.

lire le rapport

Lire l'annexe 1 

Lire l'annexe 2

Lire l'annexe 3

Bonne Lecture